Le cinéma, bien plus qu’un divertissement… une source d’inspiration capillaire
Le cinéma, bien plus qu’un divertissement… une source d’inspiration capillaire.
L’été dernier, impossible de passer à côté du phénomène mondial : Barbie et Oppenheimer. Deux films aux univers radicalement opposés, mais qui ont en commun d’avoir marqué autant la culture pop… que nos envies de coiffure.
Car oui, les blockbusters ne dictent pas seulement la mode vestimentaire. Ils influencent aussi les tendances capillaires, et les salons de coiffure en ressentent déjà l’écho.


Barbiecore : quand Margot Robbie relance le rêve blond
Le cinéma a ce pouvoir étrange : en deux heures, il peut créer une tendance mondiale. C’est exactement ce qui s’est passé avec Barbie. Quand Margot Robbie est apparue avec son blond lumineux et son brushing impeccable, ce n’était pas juste une coupe de cheveux… c’était une déclaration.
Derrière cette métamorphose se cache le coiffeur star Bryce Scarlett, habitué des tapis rouges hollywoodiens. C’est lui qui a façonné le look Barbie de Margot Robbie : des cheveux parfaitement lissés, gonflés aux pointes, brillants comme du verre et pourtant légers. Il a mêlé technique classique et astuces modernes pour recréer l’icône… sans tomber dans la caricature

Et l’effet a été immédiat dans les salons du monde entier :
- Les clientes sont arrivées en montrant des photos de Margot Robbie, demandant “ce blond Barbie” ou “ce brushing glamour”.
- Les coiffeurs ont dû se réapproprier des techniques parfois délaissées, comme le brushing volumineux à la brosse ronde, ou l’art subtil d’effiler les pointes pour éviter l’effet perruque.
- Les apprentis ont découvert qu’une coupe apparemment simple exige en réalité une vraie maîtrise :
- des ciseaux effileurs pour alléger les longueurs,
- un rasoir pour donner des pointes nettes et vivantes,
- et un travail minutieux au peigne fin pour tracer des séparations parfaites.
Le phénomène ne s’est pas arrêté aux salons. Sur TikTok et Instagram, le hashtag #Barbiecore a explosé. Les tutos “How to get Barbie Hair” se comptent par milliers, et certains coiffeurs ont même bâti leur notoriété en recréant le look Margot Robbie sur leurs clientes.
En somme, Barbie a réveillé une nostalgie : celle des coiffures glamour, travaillées, où chaque mèche est pensée. Et elle a rappelé aux pros qu’une coupe de cheveux n’est jamais “juste une coupe” : c’est un univers, une histoire… et parfois, un phénomène mondial.


Oppenheimer : le retour du rétro chic masculin
Si Barbie a réveillé les rêves colorés et flamboyants, Oppenheimer a rappelé la beauté de la sobriété. Dès les premières images du film, Cillian Murphy incarne un style d’une précision chirurgicale : cheveux courts, raie impeccable, allure stricte des années 40-50.

Derrière ce look se cache le hair designer Jaime Leigh McIntosh, qui a travaillé avec l’équipe du film pour rester fidèle à l’époque. Son défi ? Redonner vie à une esthétique d’après-guerre tout en la rendant crédible pour un public moderne. Résultat : des coupes masculines nettes, disciplinées, mais qui respirent la classe intemporelle.

Et là encore, les salons n’ont pas tardé à ressentir l’impact :
- Les barbiers ont vu revenir les demandes de raies bien tracées et cheveux plaqués au gel ou à la cire.
- Des jeunes clients, souvent inspirés par les réseaux sociaux et TikTok, sont arrivés en demandant des **“coupes old school” façon gentlemen”.
- Les pros ont dû affûter leurs techniques de précision :
- ciseaux droits pour des contours millimétrés,
- rasoirs traditionnels pour des finitions nettes,
- et un travail méticuleux du peigne pour obtenir une symétrie parfaite.
Ce retour du retro chic a aussi réhabilité un rituel oublié : prendre le temps. Contrairement aux styles “décoiffés” actuels, une coupe Oppenheimer exige patience, rigueur et une main d’orfèvre.
Au-delà d’un simple effet mode, ce phénomène a donné aux coiffeurs et barbiers une nouvelle opportunité : se positionner comme artisans du détail. Dans un monde où tout va vite, cette esthétique prouve que la précision et la maîtrise technique restent les meilleures cartes de visite d’un professionnel.
Barbie et Oppenheimer ne sont pas seulement deux films : ce sont deux mouvements esthétiques.
- Barbie incarne l’exubérance, la couleur, l’audace.
- Oppenheimer reflète la rigueur, l’élégance minimaliste, l’intemporalité.
Deux mondes opposés qui, mis côte à côte, montrent la richesse du métier de coiffeur : passer d’une chevelure glamour explosive à une coupe stricte et millimétrée… avec la même paire de ciseaux.
Et demain ? Les coupes venues du futur écran
Le cinéma continue d’inspirer, et déjà d’autres tendances se dessinent :
- Les séries Netflix, comme Wednesday, ont relancé les franges gothiques et les coupes noires profondes.
- Les blockbusters Marvel et DC entretiennent la mode des cheveux mi-longs et des looks décoiffés de super-héros.
- Les prochains grands films de 2025 promettent déjà de nouvelles influences : rétro futuristes, extravagantes ou minimalistes.
Une chose est sûre : les coiffeurs devront rester en veille, car chaque sortie cinéma peut devenir la tendance du mois au salon.
Que vous soyez apprenti coiffeur à la recherche de votre signature ou professionnel confirmé en quête d’inspiration, n’oubliez jamais : les films sont des vitrines d’idées.
Chaque personnage, chaque coupe… raconte une histoire. Et vos ciseaux sont les plumes qui permettent de l’écrire.
Alors, la prochaine fois qu’un client vous parlera de “ressembler à Barbie” ou “d’avoir le style Oppenheimer”, vous saurez que vous tenez entre vos mains bien plus qu’un outil : le pouvoir de transformer la fiction en réalité.